Lettre ouverte d’un borderline – Manuella Yvano TCC -thérapie des schémas Valenciennes

LETTRES DE BORDERLINES , DIAGNOSTIQUE ET CONSEILS POUR LES PROCHES .

Traduction française de
“An Open Letter from Those of Us with Borderline Personality Disorder”

Chers amis, familles, amoureux, ex-amoureux, collègues, enfants et autres proches de ceux qui
vivent avec un trouble de la personnalité borderline,
Vous vous sentez certainement frustrés, impuissants, prêts à laisser tomber. Ce n’est pas votre
faute. Vous n’êtes pas la cause de notre souffrance. Vous pourriez avoir du mal à le croire tant
nous nous déchainons sur vous, tant nous pouvons nous montrer affectueux, gentils puis
défiants et cruels d’un instant à l’autre, parfois jusqu’à vous maudire. Mais ce n’est pas votre
faute. Vous méritez d’en savoir plus sur ce trouble et sur ce que nous aimerions pouvoir vous
dire sans encore y parvenir.
Il est possible que quelque chose que vous ayez dit ou fait ait déclenché une crise chez nous. Un
tel « déclencheur » peut faire resurgir chez nous un événement traumatisant du passé ou des
pensées très douloureuses. Aussi bienveillants soient ils, vos efforts ne sont pas toujours
payants, et il n’est pas toujours facile de savoir pourquoi une crise se déclenche.
Le fonctionnement du cerveau est très complexe. Une chanson, un son, une odeur ou de simples
mots peuvent rapidement activer des connexions neuronales qui nous ramènent à une situation
où nous n’étions pas en sécurité, et à une réaction à la hauteur de cette insécurité (pensez aux
militaires ayant fait la guerre – de simples feux d’artifices peuvent leur provoquer des
flashbacks. C’est ce qu’on appelle le syndrome de stress post-traumatique, et ça nous arrive
beaucoup à nous, aussi).
Mais, s’il vous plait, sachez qu’à chaque fois que nous vous repoussons avec nos
paroles ou nos comportements, nous sommes terrifiés à l’idée que vous puissiez
nous rejeter ou nous abandonner à notre désespoir.
Cette façon extrême de penser en « tout ou rien » et la coexistence de désirs totalement opposés
sont considérés comme une « dialectique ». Dans les premiers temps, avant de pouvoir débuter
une TCD (thérapie comportementale dialectique), nous ne disposons pas des outils qui nous
permettraient de vous le dire ou de vous demander de l’aide de manière adaptée.
Nous pouvons faire des choses graves comme nous faire du mal (ou menacer de le faire), aller à
l’hôpital et d’autres choses encore. Si ces appels à l’aide doivent être pris au sérieux, nous
comprenons que ces comportements et les soucis qu’ils vous procurent finissent par vous
épuiser.
S’il vous plait, croyez-le, avec l’aide de professionnels, et malgré tout ce que vous
avez pu entendre ou croire, nous pouvons aller mieux et nous irons mieux.
Ces épisodes peuvent s’espacer et devenir moins nombreux, nous pouvons avoir de longues
périodes de stabilité et mieux réguler nos émotions. Parfois, la meilleure chose à faire, si vous
parvenez à surmonter la frustration et les blessures, c’est de nous prendre dans vos bras, de
nous dire que vous nous aimez et que vous ne nous laisserez pas tomber.
L’un des symptômes du trouble de la personnalité borderline est une peur intense d’être
abandonné. En conséquence, nous adoptons parfois (souvent de façon inconsciente) des
comportements extrêmes dans le but d’empêcher ça. C’est la perception de l’imminence de cet
abandon qui nous pousse à agir de manière disproportionnée.
Un autre phénomène qui peut vous déconcerter est cette apparente inaptitude à maintenir nos
relations. Nous pouvons passer d’un ami à l’autre, les aimer, les idolâtrer puis les mépriser, les
supprimer de nos contacts et de nos amis Facebook, ceci d’un instant à l’autre. Nous pouvons
vous éviter, ne pas vous répondre, refuser vos invitations puis d’un instant à l’autre ne souhaiter
qu’être auprès de vous.
Cette tendance au « clivage » fait partie du trouble. Parfois, nous effectuons une sorte de frappe
préventive en se séparant des gens avant qu’ils puissent nous rejeter ou nous abandonner. Nous
n’en sommes pas fiers. Nous pouvons travailler sur ces comportements destructeurs et
apprendre à développer des relations saines. Ce n’est juste pas naturel pour nous. Ça prend du
temps, et beaucoup d’efforts.
Il est difficile, après tout, d’avoir des relations saines avec les autres quand on ne
se connait pas bien soi-même et qu’on ne comprend pas son propre
fonctionnement, d’autant plus s’il se démarque de celui des gens qui nous
entourent.
Dans le trouble de la personnalité borderline, beaucoup d’entre nous vivent ce qu’on appelle une
perturbation de l’identité. Nous pouvons nous emparer des attributs des autres sans réellement
savoir qui nous sommes. Souvenez vous au collège de ces enfants qui passaient du rock à la pop
en passant par le goth, tout ça pour se faire accepter dans un groupe, et qui changeaient leur
style vestimentaire ou leur coiffure à ces fins, allant même jusqu’à singer certains
comportements. C’est comme si nous n’avions pas dépassé ça.
Cette tendance à calquer nos attitudes sur celles des autres (et donc à agir d’une façon au travail,
d’une autre à la maison, d’une autre encore à l’église) nous a valu notre surnom de « caméléon ».
Certes, les gens se comportent différemment au travail et à la maison mais vous pourriez ne pas
nous reconnaître en vous basant sur la manière dont nous agissons dans ces deux contextes. La
différence est parfois extrême.
Pour certains d’entre nous, durant l’enfance, malheureusement, nous avions des parents ou des
tuteurs qui pouvaient passer rapidement d’une attitude aimante et normale à des
comportements abusifs. Nous devions alors agir de manière à leur plaire à chaque instant dans
le but de rester en sécurité et de survivre. Nous n’avons pas dépassé ça.
Du fait de toute cette souffrance, nous sommes souvent soumis à un sentiment de vide. Nous ne
pouvons imaginer à quel point vous devez vous sentir impuissants face à ça. Peut-être avez vous
essayé beaucoup de choses pour y remédier, peut-être sans grand succès. Encore une fois, ce
n’est pas votre faute.
La meilleure chose que nous puissions faire dans ces moments est de nous rappeler que « ça va
passer » et de pratiquer les exercices de TCD – notamment l’auto-relaxation – des choses qui
nous aident à nous sentir un peu mieux malgré la torpeur. L’ennui est aussi dangereux pour
nous dans ce qu’il peut également nous amener à ce sentiment de vide. Il est judicieux pour nous
de rester occupés et de nous distraire quand l’ennui commence à se manifester.
D’un autre coté, nos décharges de colère peuvent être effrayantes. Il est alors important que
nous restions en sécurité et que nous ne fassions de mal ni à nous, ni à vous. C’est juste une autre
manifestation du TPB.
Nous sommes très sensibles émotionnellement et avons de grandes difficultés à
réguler/moduler nos émotions. Le Dr Marsha Linehan, fondatrice de la TCD, nous
a comparé à des victimes de brulures émotionnelles au 3ème degré.
Grâce à la thérapie comportementale dialectique, nous pouvons apprendre comment réguler nos
émotions de manière à ne pas perdre le contrôle de nous-mêmes. Nous pouvons apprendre à ne
plus saboter nos vies, à nous comporter de manière moins blessante et angoissante pour vous.
Autre chose que vous avez pu remarquer sont nos yeux parfois hagards. C’est ce qu’on appelle la
dissociation. Nous nous déconnectons alors littéralement, nos pensées partent ailleurs, nos
cerveaux cherchent alors à nous protéger de traumatismes supplémentaires. Nous pouvons
acquérir certains outils par l’apprentissage et les appliquer lors de ces épisodes qui deviendront
de moins en moins fréquents au fur et à mesure que nous irons mieux.

Traduction française de la lettre ouverte du site
Battling Borderline Personality Disorder

Cher soignant,
Je vous écris en tant qu’ancienne patiente avec trouble de la personnalité borderline ayant été en
contact avec plusieurs services de psychiatrie pendant 6 ans.
Je pense qu’il y a deux catégories de soignants : ceux qui peuvent, qui veulent travailler avec les
borderlines et ceux qui détestent avoir à faire à nous. Si vous êtes de ces derniers, nous ne
progresserons pas, la relation ne fonctionnera pas, je vous détesterai autant que vous détesterez
me voir. Traitez la personnalité borderline avec respect et sans porter de jugement définitif.
Vous pouvez ne pas me comprendre, vous pouvez me trouver difficile mais n’oubliez pas que j’ai
des sentiments et que j’ai été esquintée par la vie. Si vous ne pouvez pas m’aider, lâchez prise,
soyez honnêtes, mais ne me laissez pas sans aide et n’essayez pas de vous débarrassez de moi
comme d’une patate chaude.
Si vous pouvez/voulez travailler avec moi, ce qui va suivre pourrait vous aider. J’ai grandi dans
un monde de peur et de mensonge où les règles du jeu changeaient constamment, où le noir
devenait blanc, le haut devenait bas et la vérité devenait mensonge. Il est devenu impossible
pour moi de faire confiance à quiconque si bien que je me méfie de tout et de tout le monde. Mon
monde est noir ou blanc. Il n’y a pas de nuances de gris.
Qu’aimerais-je de votre part ? En réalité, beaucoup de choses. Acceptez-moi seulement si vous
êtes prêt à relever le défi. Si vous tâtez le terrain avant de battre en retraite, vous confirmerez
ma vision négative de moi-même, à savoir que je suis inutile, que je ne vaux rien, que je ne
pourrai jamais aller mieux et que je ferais mieux de mourir.
Je vous repousserai, je vous combattrai. Je serai le stéréotype du borderline, je vous pousserai à
bout. Je pourrai même vous blesser avec mes paroles. Ce que je cherche, c’est à savoir si vous
voulez réellement, authentiquement m’aider ou si je suis juste une partie de votre travail. Je ne
vous demande pas de me consacrer toute votre carrière mais de me prouver que vous êtes
différent, que le passé n’est pas voué à se répéter, j’ai besoin que vous me montriez que vous
comprenez mon insécurité et mes comportements.
J’ai tendance à passer brutalement de l’amour à la haine et je pourrai me convaincre que vous
êtes le meilleur soignant jusqu’à ce qu’un jour quelque chose se passe. Seulement quelques mots
prononcés peuvent me laisser sous le choc. Je ne vous le dirai pas forcément en face mais je
couperai le contact pendant un certain temps, j’annulerai les rendez-vous, j’ignorerai les appels
et les courriers. Il ne tiendra qu’à vous ou à mon entourage de me parler, de comprendre
pourquoi il m’a paru nécessaire d’agir ainsi et de m’inciter à reprendre contact. Je vous mettrai
sur un piédestal, mes attentes vis-à-vis de vous seront élevées et je me sentirai rejetée si elles ne
sont pas satisfaites, ce qui renforcera hélas ma peur de l’abandon. Vous devrez alors me faire
savoir que vous êtes là pour moi, que vous pouvez faire des erreurs comme tout être humain
mais que je peux quand même vous faire confiance.
J’ai les compétences émotionnelles d’une enfant, ce qui me pose beaucoup de problèmes en tant
qu’adulte lorsque mes comportements sont désapprouvés en société. Je n’ai pris conscience que
récemment de ce manque de maturité émotionnelle. Avant cela, je considérais mes
comportements comme normaux au point d’être surpris et contrarié lorsqu’ils étaient
réprouvés.
Dans l’enfance, ce que je faisais n’était pas accepté. Mes opinions ne comptaient pas. Je devais me
taire et rester tranquille. L’adage selon lequel “les enfants sont faits pour être vus, non pour être
entendus” régnait chez ma mère, au moins avec moi. J’ai été persécutée à l’école et suffisamment
intimidé pour ne pas en parler. Je ne me suis jamais sentie en sécurité pour exprimer ce que je
ressentais ou ce que je souhaitais. Cela a été interprété comme de la timidité mais ce n’était
qu’une façade.
Plus tard, en tant qu’adulte, j’ai vécu mes tentatives d’affirmation comme des expériences
douloureuses et effrayantes. À trop craindre le rejet, je suis paradoxalement restée sur la
défensive sans réussir à me défendre. En raison de mes comportements immatures, je suis
souvent blâmée alors que j’ai besoin d’être conseillée, guidée, éduquée. J’ai besoin que vous
soyez capables de pointer ce qui ne va pas sans détruire le peu qu’il me reste de confiance et
d’estime de soi. S’il vous plait, ne m’assimilez pas à une manipulatrice, je n’ai jamais cherché à
l’être. Je comprends que vous souhaitiez me faire voir les choses en face si je me comporte ainsi,
mais pas si c’est pour me laisser me sentir pathétique et détruit.
J’ai besoin que vous teniez vos engagements. Si vous me dites que quelqu’un de l’équipe
m’appellera, sil vous plait, faites-en sorte qu’il le fasse. Si on vous demande de me rappeler dans
la journée, s’il vous plait, faites-le. Je sais que votre emploi du temps est chargé et que vous
n’avez pas toujours le temps mais si vous pensez ne pas pouvoir m’appeler, pourriez vous
demander à une secrétaire de me prévenir afin de ne pas me laisser trop dans l’attente ? Car
lorsque la fin de journée approche et que votre appel ne vient pas, je me sens laissée à l’abandon,
comme si je ne comptais pas pour vous, comme si je n’en valais pas la peine.
J’ai besoin que vous soyez honnête avec moi. Je préfère que vous me disiez les choses plutôt que
de me les cacher. Si je sens que vous mentez ou que vous détournez la conversation, je m’y
accrocherai. Je préfère que vous soyez franc avec moi. Je veux apprendre de mes erreurs et de
mes comportements, mais de manière sécurisante. En tant que perfectionniste, je tiens à faire
plaisir à tout le monde, et ne pas en avoir été capable peut me tuer. Je cherche désespérément à
me faire aimer par tout le monde et lorsque je découvre que quelqu’un ne m’apprécie pas, je le
prends très mal.
Parfois la détresse est tellement forte que j’envisage la solution du suicide. Je ne suis passé à
l’acte qu’à trois reprises sur les nombreuses fois où j’y ai pensé mais cela ne signifie pas que je
n’y passerai pas la prochaine fois. J’essaie de prendre sur moi, de surfer sur mes vagues
émotionnelles, ce qui fonctionne la plupart du temps mais j’ai parfois besoin de davantage de
soutien. Je n’appellerai pas forcément, notamment si vous n’êtes pas présent car l’expérience
montre que les messages ne sont généralement pas transmis, du moins avant le lendemain. Si
toutefois je vous appelle, c’est que je suis en détresse et que j’ai besoin d’aide, une aide vis-à-vis
de laquelle je reste ambivalente. Parfois je ne veux plus assumer mes responsabilités, je
demande à être enfermée tout en sachant que l’hôpital n’est pas la meilleure place pour moi. Je
veux me faire aider mais pas si c’est juste pour entendre qu’il faut se changer les idées, prendre
plus de médicaments et que je me sente comme une emmerdeuse au bout du fil. Parfois, ce qui
m’aide le plus, c’est juste de comprendre que je souffre, et de me le faire savoir.
J’ai besoin de savoir que malgré les manifestations de mon trouble de la personnalité borderline,
certaines de mes pensées peuvent être normales. Distinguer les pensées normales et excessives
m’aide beaucoup à me sentir moins folle. J’ai besoin de savoir que vous faites certaines choses
comme moi et que c’est normal. Ceci me permet de mieux m’accrocher à la réalité, ce qui est vital
pour moi. En travaillant avec vous, je partagerai mes souffrances les plus intimes, mes blessures
et j’aurai besoin de savoir que vous les entendez, que vous les acceptez. Je n’ai pas besoin de
réponses condescendantes qui ne m’aideront pas ou, pire, qui me feront enrager.
J’ai constaté au cours des six dernières années que les borderlines ne sont pas les patients
préférés du monde psychiatrique. Ils ont la réputation d’être demandeurs, manipulateurs, en
recherche d’attention, certains balaieront d’un revers de mains tous les efforts que vous faites
pour les aider. Je comprends que ça puisse être frustrant au point d’avoir envie de se cogner la
tête contre les murs parfois.
[…]
J’ai la chance de vivre une relation stable. Il y a certes des hauts et des bas, mais mon mari est la
seule personne qui soit resté. Il a su persévérer et parvenir à me prouver que non, tout le monde
ne m’abandonne pas, que mes efforts pour le repousser étaient préventifs et visaient à
abandonner pour ne pas être abandonnée, ce qui avait comme effet pervers de craindre encore
davantage l’abandon.
J’ai besoin que vous compreniez que je ne comprends pas toujours mes réactions mais que mon
mari me connaît mieux que n’importe qui. Je souhaite qu’il soit inclus dans ma prise en charge,
que vous l’acceptiez et que vous teniez compte de ce qu’il dit sur moi. Il est avec moi beaucoup
plus souvent que vous (évidemment) pour constater mes comportements et mes mouvements
d’humeur. Il sait quand je ne vais pas bien et vois parfois venir les crises bien avant moi. Il est ma
meilleure ressource et devrait être consulté bien plus souvent qu’il ne l’a été.
Cette lettre peut vous sembler longue et exigeante mais voici la façon dont je veux travailler avec
vous. On me dit souvent que personne ne peut lire dans mes pensées et savoir ce que je pense
mieux que moi. C’est la raison pour laquelle j’ai écrit cette lettre. Elle vous offre un aperçu de
mes difficultés et pourrait vous permettre de mieux m’aider.
Il est très difficile et parfois infernal de vivre avec un trouble de la personnalité borderline. Les
médicaments peuvent m’aider un peu mais je sais que la thérapie est ma meilleure chance de
rétablissement. Je sais que la tâche sera difficile, que je devrai travailler dur mais je sais aussi
que je ne pourrai pas le faire tout seul et que j’ai besoin de vous.

Pour être identifié TP borderline, il faut remplir 5 des 9 critères ci-dessous qui se manifesteront sous des formes très différentes, de modérées à sévères .

La particularité du borderline est le clivage :  l’identité et le comportement peuvent être totalement différents au travail ou à la maison avec les proches.

Voici les questions que vous pouvez vous poser pour un auto-diagnostic:

  • La peur de l’abandon est très présente dans votre vie
  • Vous vous mettez hors de vous quand une personne que vous appréciez risque de vous quitter
  • Vous pouvez la manipuler, la menacer, la punir ou faire des efforts effrénes pour éviter cet abandon
  • Vous avez beaucoup de hauts et de bas dans vos relations proches.
  • Il vous arrive d’idéaliser les gens , de les aimer ,de vous donner à 100 % puis de les mépriser et de couper le lien brusquement.
  • Vous avez tendance aux relations fusionnelles.
  • Vous changez brusquement la façon de vous considérer, l’image de vous même, vos objectifs changent radicalement.
  • Etes vous différent en fonction des personne que vous cotoyez à tel point que vous ne savez plus qui vous êtes ?
  • Vous changez beaucoup d’objectif , de carrière, de projets , de conviction …
  • L’image que vous avez de vous même peut changer radicalement ?
  • Vous agissez souvent de manière impulsive dans l’un des domaines suivants :  achats, rapports sexuels non protégés, drogue , alcool, conduite dangereuse, sport, surtravail, boulimie , impulsivité dans les décisions …
  • Avez vous tenté de vous faire du mal ( taper dans les murs, scarifications ) , de vous suicider ou de menacer de le faire au cours des derniers mois ?
  • Vous êtes vous intentionnellement coupés ?
  • Vous sentez vous vide à l’intérieur ?
  • Vous avez des changements d’humeur soudain ?
  • Vous êtes une éponge émotionnelle, votre humeur en est très perturbée?
  • Vous êtes très sensible à la colère, vous vous mettez facilement en colère?
  • Vous pouvez casser, jeter des choses quand vous êtes en colère ? A l’extrême, frapper des personnes ?
  • Vous êtes suspicieux vis à vis des autres?
 
Mais qu’en est-il de vous ?
Si vous avez décidé de puiser dans vos forces et de rester auprès de votre proche avec TPB, vous
aurez probablement besoin d’aide. Voici quelques conseils :
• Souvenez vous que les comportements de cette personne ne sont pas de votre faute
• Puisez dans votre compassion envers lui en gardant à l’esprit que son comportement est
probablement une réaction intense à sa souffrance
• Prenez soin de vous. De nombreux livres, cahiers d’exercices, Cds, films contiennent des
informations qui pourront vous aider à comprendre ce trouble et à prendre soin de vous.
• En plus de vous informer sur le TPB et de prendre soin de vous, veillez à vous distraire et
à vous relaxer. Il peut s’agir d’une simple promenade, de voir un film drôle, de manger un
bon repas, de prendre un bain chaud, de tout ce que vous ferez pour prendre soin de
vous et vous sentir bien.
• Posez des questions. Il existe beaucoup d’idées reçues sur le TPB.
• Souvenez que vos paroles, votre amour, et votre soutien l’aideront énormément à
progresser, même si les résultats ne sont pas toujours immédiats.
 
Le diagnostic est posé par un psychiatre . Il y a souvent comorbidité : dépression, troubles anxieux, addiction ou TCA ou encore un autre trouble de la personnalité comme narcissique…
 
La thérapie conseillée est la thérapie des schémas ou thérapie comportementale dialectique. Je suis formée à ces 2 thérapies et j’accompagne uniquement les TP borderline les plus modérés et suivis par un psychiatre .
 
Tout savoir sur le trouble de la personnalité Borderline : 
 
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